Le domaine de l’immobilier est bien vaste et peut être divisé en plusieurs nomenclatures dont fait partie la vente en viager. Cette dernière est soumise à certaines spécificités qui la rendent différente des autres. Découvrez dans cet article, l’essentiel à savoir sur la vente en viager.
Qu’entend-on par vente en viager ?
La vente en viager est une des nombreuses figures de la vente immobilière. Pour la définir en des termes simples, nous dirons que c’est un processus au cours duquel une personne généralement âgée vend sa maison en contrepartie d’une certaine rémunération. Toutefois, cette dernière n’est pas comme les autres. Il s’agit ici d’une rente viagère.
La rente viagère ou rente de mortalité pourrait être définie comme le versement régulier d’une somme au vendeur de la maison jusqu’à son décès. Elle peut être mensuelle, trimestrielle ou semestrielle, selon les accords entre les deux parties. Par souci de transparence et pour le respect de tous les aspects légaux, la vente en viager s’effectue sous la supervision d’un notaire.
Le vendeur encore appelé crédirentier peut éventuellement conserver le droit de continuer à vivre dans la maison et de jouir de ses avantages. Il peut s’agir du loyer ou tout autre aspect rémunérateur de la maison. Si vous visitez une maison mise en vente en viager, vous devez faire attention à définir clairement les conditions de cession.
Autres aspects d’une vente en viager
N’oubliez surtout pas qu’il est capital que le contrat soit rédigé par un notaire. Le bien devient la propriété de l’acheteur encore appelé débirentier après la signature du contrat par les deux parties. Toutefois, certains détails doivent être pris en compte.
Dans le cas d’une maison, si le vendeur continue à l’occuper et à jouir de ses autres avantages (usufruit), le montant total à verser est soumis à un abattement en fonction de l’usufruit et de son occupation.